Flash : Mon chien, ma ville
Ramba s’en est allée
Perdre un être qu’on aime est une vraie épreuve de vie et le chien n’échappe pas à la règle.
Ces « bêtes à amour, ces bêtes à chagrin » ne méritent pas qu’on les laisse en état végétatif. Quand l’inéluctable est arrivé, le maître doit préserver son chien de la douleur et surtout ne pas la prolonger.
Maintenant c’est au tour de Ramba de partir rejoindre le paradis des chiens. Et elle y a toute sa place.
Le comité OKA lui est reconnaissant, elle a inspiré sa maîtresse Anne Vosgien pour définir la mission « Mon chien, ma ville ». Plutôt câline et facile, petite elle a pris plaisir de l’accompagner (en douce) au palais de justice. Parisienne de souche, elle s’est heurtée comme ses congénères aux nombreux squares et jardins interdits de la capitale. Elle ne comprenait absolument pas qu’un endroit avec un peu d’herbe et quelques arbres ne lui soit pas autorisé. Alors dans les rues elle a décidé de prendre son temps, tout était bon à observer, tout était bon à renifler. Avec ses deux grandes oreilles, elle avait un air à la « jumbo l’éléphant », elle savait séduire le passant.
De Paris, elle adorait s’enfuir en Normandie et courir sur les plages oreilles au vent. Accompagnée le plus souvent par son frère Daimon et sa sœur Pikachu, elle était toujours la première pour prendre son bain d’eau de mer.
Ramba vient de quitter le ring de la vie. On lui disait souvent « OKA, OKA » : « On avance, on avance » alors elle levait la tête et toute contente elle avançait ! Et si aimer c’est aussi avancer et créer alors nous sommes sûrs que « de là-haut » Ramba continuera de défendre la présence du chien en ville.