Si la vie citadine nous demande d’être patient, les bonnes nouvelles permettent de savourer les petites victoires. Après la mairie du 14ème, c’est au tour de celle du 19ème d’ouvrir un parc canin de liberté, boulevard Sérurier, en face du tramway, non loin de la porte des Lilas. Un espace déjà existant, à l’abri des habitations, qui jusqu’alors restait en friche ! Seul un petit panneau sur le portillon d’entrée indique que les chiens peuvent maintenant courir et s’amuser ensemble. Quelques recommandations d’usage sont affichées dont celle évidemment de ramasser les « cdc » de son chien. Garder cet endroit propre est loin d’être gagné, pour preuve, lors de notre visite nous avons déjà repéré un certain nombre de « cdc » gisant sur le terrain. Il est évident qu’avec une unique poubelle sur le site, le langage de prévention n’est guère incitatif pour les récalcitrants. Sans compter que le parc n’étant pas éclairé, il est extrêmement difficile, le soir de positionner exactement le lieu du « délit ». Et vouloir ramasser une « cdc » sans mettre les pieds dans celle d’une autre peut relever de l’exploit. Restons dans l’esprit de la COP 21, si cher à Madame Hidalgo, pour préconiser d’installer à chaque extrémité du parc, 2 récupérateurs à compost ! C’est possible, c’est écolo, c’est 100% français ! Et penser que les « cdc » de son chien, puissent servir d’engrais pour embellir les parcs et jardins de Paris, ça motive !
C’est à nous aussi propriétaires de chiens de maintenir ce lieu attractif et d’en faire une réussite mais c’est aussi aux municipalités de réfléchir pour qu’il soit le mieux adapté aux besoins des chiens et aux attentes des propriétaires.
Pour l’instant il n’y a qu’une malheureuse poubelle, aucun point d’eau et surtout à notre grande surprise, aucun banc ! Il est important de rappeler à nos élus que derrière chaque laisse il y a un propriétaire citadin ! Pensons par exemple aux séniors qui aiment s’asseoir sur un banc et en profiter pour faire un brin de causette. Favoriser l’échange et la parole, c’est ça aussi créer du lien social !
Si l’idée de laisser ouvert le parc canin 24h/24 est séduisante sur le papier, la réalité est tout autre, cela l’expose au quotidien d’être délaissé par les pouvoirs publics. Parc canin ne veut pas dire uniquement lieu fermé, entre quatre grilles. Pour éviter qu’il se transforme en terrain vague, il doit être aussi aménagé. Imaginons un espace pour enfants sans jeux, un terrain de basket sans panier, un Paris-plage sans sable ? Il faut bien avouer qua ça n’a guère de sens.
Merci à François Dagnaud, maire du 19ème, d’avoir tenu ses engagements. Il est le reflet de la promesse d’Anne Hidalgo selon laquelle chaque arrondissement de la capitale bénéficiera d’un parc canin. Espérons que d’autres arrondissements emboitent vite « la pate » et que Paris en 2017 ne reste pas la lanterne rouge des villes où il fait bon vivre avec son chien.
Le magazine « 30 Millions d’Amis » consacre un dossier très instructif sur « Les français et leurs chiens…vus par les éducateurs canins » et nous rappelle que par ces périodes de grand froid il est nécessaire de protéger son compagnon, surtout s’il est âgé.
Et selon le magazine « Inexploré », dans un article consacré aux « Animaux télépathes » : plus de 2000 programmes de recherches aux Etats-Unis attestent du bienfait apporté par les animaux dans les hôpitaux, les maisons de retraite et les prisons.