Ca y est les municipales sont finis, tous les maires sont élus même si la grande « victorieuse » de ces élections restent l’abstention. Une abstention record de plus de 38% et un taux sans appel pour les 18/24 ans : plus d’un jeune sur deux ne s’est pas déplacé aux urnes.
Une abstention de rejet, de méfiance et de désintérêt selon les spécialistes. Pourtant le maire reste l’homme politique préféré des Français. C’est le premier magistrat de la ville, celui qui gère la politique au quotidien des citoyens.
Mon chien, ma ville n’a pas pour vocation de commenter les résultats des uns et des autres mais d’en prendre acte et de faire entendre la voix des chiens citadins. Aux promesses électorales qui n’engagent que ceux qui les formulent, nous préférons du concret. Et si l’on s’aperçoit qu’il a fallu plus de six ans pour que le premier parc canin ouvre ses portes à Paris, la route pour faire changer les mentalités est longue.
Si nous demandons aux politiques d’intégrer la politique de l’animal en ville, il est évident que c’est aussi aux propriétaires de chiens de se mobiliser.
La présence du chien en ville n’est pas un sujet de seconde zone, à l’heure où la solitude n’a jamais était aussi importante en ville, le chien apporte joie et réconfort. Si la France reste le premier pays possesseur d’animaux de compagnie nous sommes largement à la traîne concernant son intégration dans l’espace urbain.
A Paris par exemple, la majorité des parcs sont inaccessibles mêmes aux chiens tenus en laisse et de nombreux petits squares quasi à l’abandon ne demandent qu’à revivre en espace canin.
Nous sommes maintenant fixés sur les noms de nos nouveaux maires et pour mieux les accompagner pendant le début de leur mandat nous allons lancer une pétition nationale : « Vive les chiens en ville ». Bientôt sur vos écrans…
Pour Télé-Matin, retrouvez Natacha Harry en direct du premier parc canin de Paris.