Non, ce n’est pas la fin du monde !
par Christine d’Hauthuille
Les mayas ont eu bon dos ces derniers temps et surtout bonne presse. Tout le monde en parle de cette fin du monde ! Et le petit village de Bugarach, inondé de journalistes, sous prétexte qu’il sera épargné par l’apocalypse, pourra bientôt dormir tranquille.
Si vous êtes encore septique sur les jours à venir, fiez vous aux animaux et à leur capacité de sentir le danger et de s’enfuir. Ils ressentent les catastrophes naturelles et nous préviennent à leur façon. En 2004 des rescapés du tsunami témoignaient que les « éléphants ne voulaient plus obéir et regardaient sans cesse la mer et que les oiseaux volaient d’une manière irrégulière ». Après cette tragédie les responsables sri-lankais de l’environnement ont signalé que si les vagues géantes avaient fait des dizaines de milliers de morts, ils n’avaient trouvé aucune trace de cadavres d’animaux. A l’époque, Hervé Fritz, chercheur en écologie et comportement animal au CNRS expliquait à l’Agence France Presse que « dans tout ce qui est vibratoire, secousses telluriques ou ondes sonores, les animaux ont des aptitudes que nous n’avons pas ou plus. ». Il n’est pas rare de voir les chiens ou les chats paniquer avant même l’arrivée d’un séisme ou d’une explosion volcanique.
Pas d’inquiétude nos bêtes le 21 décembre nous signalent simplement, comme le calendrier, que nous sommes au solstice d’hiver : le jour le plus court de l’année, donc la nuit la plus longue! Mais nous pouvons quand même espérer que ce soit la fin d’un monde, celui de l’indifférence et de l’égoïsme celui où la lumière brille plus sur les lingots que dans les yeux. Et surtout que ce soit la fin d’un monde où les hommes détruisent sans complexe le royaume des animaux et de la nature. Ce monde là, nous ne le regretterons pas et si chacun doit trouver sa place sur cette terre les chiens ont aussi la leur.
Alors gardons l’espoir surtout dans ces moments des fêtes, même si la réalité est plus crue que les refuges sont toujours saturés et qu’il y a lieu de craindre que certains chiens achetés à Noel seront abandonnés à l’été. Etre un maître responsable, c’est le moins que l’on puisse faire si on adopte ou si on achète un chien.
Et pour bien commencer l’année rejoignez la communauté citadine canine et parez votre chien du ruban bleu ou vert pour dire haut et fort : « Mon chien à sa place »
Et enfin pour 2013 oublions les colporteurs de mauvaises nouvelles. Restons positifs, être optimiste, c’est bon pour la santé, bon pour nos cellules, donc bon pour la planète.