Une laisse, un collier et le sens des résponsabilités
par Jimmy Gressent
Promener son chien en ville est loin d’être anecdotique. Trop de journaux font encore état d’agressions canines ou d’un manque de civisme de nombreux propriétaires mettant à mal la confiance des usagers de la voie publique. Croiser un animal mal géré ou malmené par son maître est source d’une inquiétude légitime qui ne fait qu’ajouter qu’à la méfiance ambiante.
Rassurer la population est devenue une priorité.
Au même titre que la socialisation, la promenade en laisse fait partie intégrante de l’éducation du chien. Les techniques sont connues et faciles à mettre en œuvre. Inutile de coller son animal au pied pour qu’il se tienne bien en ville. Il suffit juste d’apprécier la situation et d’adapter sa balade en conséquence.
Si les alentours sont calmes, le chien doit être capable de graviter autour de son maître sans tirer sur la laisse. Au contraire, si les lieux sont plus fréquentés, il doit se tenir à droite ou à gauche du propriétaire, ce dernier faisant tampon avec toute attraction potentielle susceptible de provoquer une réaction de l’animal. Un enfant dégustant un gâteau, un cycliste rêveur ou encore un promeneur trop pressé… Autant de situations imprévisibles voire surprenantes incitant la bête à vouloir se protéger, donc à mordre.
La balade en ville est souvent complexe. A charge pour le propriétaire canin de rester maître de la situation et de son chien.
« L’homme ne promène pas son chien, c’est lui qui est promené par son chien »
Michel Tournier (Extrait: Le miroir des idées)